samedi 4 avril 2009



Le sommet du G20 est comme un peu embrumé en ce moment, on a voulu barré l'accès à des dizaines de manifestants à Strasbourg, un contingent de CRS impressionnant a été déployé un peu partout dans la ville.

Les black block vont servir d'épouvantail pour justifier la répression comme toujours, on se souvient de leurs actions pendant la guerre en Irak et en 2001 lors du sommet de Genève...

Ils sont venus fêté à leur manière la réintégration de la France dans l'Otan, ils allument de grands feux de joie aux quatre coins de la ville pour dire ce qu'ils en pensent de cette commémoration, pour dire que l'invisibilité dans laquelle on les a plongé, ils en ont fait leur fer de lance, car ces hommes et femmes issu(e)s de
movances libertaires, héritiers des autonomes allemands des années 80, sont là, organisés, rompus à une nouvelle forme de "guerilla urbaine".

Et qu'on ne vienne pas nous parler de violence lorsque précisément, la plus grande institution militaire du monde entend "mener sa mission jusqu'au bout".

Lorsqu'Obama déclare que ses troupes se batteront jusqu'à l'installation d'un Etat de droit en Afghanistan et au Pakistan et que l'on sait ce que ça a donné jusqu'à présent, on peut avoir peur et ravaler notre salive en se disant que ce que l'on pressentait quant à la "nouvelle politique américaine" se vérifie tristement.

les trois idées force qui sortent de ce sommet sont : Unité, Force, stratégie

Ce vocabulaire de guerre

Obama dans son discours a parlé de "leaders du monde" juste avant de laisser la parole à Sarko, voilà un labsus de très mauvaise augure...

Mais réjouissons-nous, français(es) 50 musées seront désormais gratuits pour les jeunes et les profs du moins pour ceux qui sauront enlever la poudre qu'on vient de leur jeter aux yeux!