lundi 6 juillet 2009

ETAT D’ALERTE A LA DEMOCRATIE

MANIFESTATION

Mercredi 8 Juillet de 18H à 21H,

Place de la République,

M° République



Après la répression menée par le gouvernement d’Alan Garcia du mouvement des Peuples originaires de l’Amazonie au Pérou, c’est le Honduras qui est devenu le terrain d’un coup d’état militaire, chassant du pouvoir le Président Zelaya démocratiquement élu.

Dans les 2 cas, le peuple se voit privé de ses droits, ses choix ne sont pas reconnus ; certains payent de leur vie, d’autres de leur liberté, l’expression de leur refus des options prises par des oligarchies locales, qui n’hésitent pas à s’appuyer sur des polices militaires pour faire accepter les desideratas d’un capitalisme exacerbé en quête de sa survie et de celles des élites au détriment des peuples, quitte à privilégier les solutions à court terme même si elles mettent en péril l’avenir de tous :

Que peut –il résulter de la surexploitation des ressources naturelles ? de la destruction de la forêt amazonienne�� au Pérou? du rétablissement des options agricoles destructrices de l’environnement et de l’économie définies par la United Fruit Company au Honduras ?

Devons-nous attendre d’autres massacres pour commencer à nous poser les vraies questions autour de l’avenir de la démocratie, de la planète, de notre avenir et de celui de nos enfants ?

Allons-nous accepter que les élections et les choix démocratiques n’aient qu’une valeur relative suivant la force et la contrainte qui s’exerceront à leur encontre ?

informacion en vivo

samedi 4 juillet 2009

Coup d'Etat au Honduras

APPEL URGENT SOLIDARITE HONDURAS

LA MOBILISATION CONTINUE !

RASSEMBLEMENT PLACE DE LA FONTAINE ST MICHEL

(Métro St Michel, ligne 4)

DIMANCHE 5 JUILLET DE 16H00 A 18H00


POUR LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE AU HONDURAS !

POUR LE RETOUR du PRESIDENT ZELAYA !



NON A LA BARBARIE DES FORCES MILITAIRES HONDURIENNES !

NON AUX HEURES SOMBRES DE LA DICTATURE !

Dimanche dernier au Honduras s'est produit un coup d’état contre la démocratie. Le Président constitutionnel, Manuel ZELAYA, a été séquestré et expulsé de force par l’armée. Une oligarchie des plus réactionnaires s'est installée depuis au pouvoir, personnifiée par Roberto Micheletti, ancien militaire et puissant homme d'affaires.

Le Peuple, qui s'était soulevé pacifiquement depuis l'enlèvement de son président élu, est réprimé de plus en plus violemment par la police et les militaires. La répression se fait aussi sentir par la censure de la presse nationale et internationale et par l'instauration de la terreur dans la population à travers des couvre-feux et des coupures systématiques de l'électricité, de l'eau potable et des télécommunications.

Nous ne pouvons nous résoudre au retour en Amérique Latine de dictatures militaires déguisées en démocratie, qui tentent d'empêcher les réformes nécessaires au progrès de cette région.

Nous devons tous nous mobiliser pour réaffirmer notre solidarité avec le peuple hondurien qui attend le retour sur le territoire de son président légitime. Nous devons tous exiger la fin de l’état d’urgence, le rétablissement des libertés publiques et du fonctionnement démocratique des institutions.

NB:

L'article 5 de la constitution autorisait Zelaya à proposer une consultation du peuple sur la réélection!