vendredi 15 février 2008

Du vertige au ras des paquerettes!!!

Faisons confiance à Sarko, après tout en huit mois on ne peut pas juger...enfin un mec qui fait bouger des choses...de toute façon Royale n'était pas crédible... et puis c'est pas facile d'être efficace quand on a tous les médias contre soi...au moins il est sincère et dit tout pas comme CHIchi et compagnie...franchement de quoi se plaint-on? pour une fois que ça réforme tous azimuts...les Français sont vraiment des conservateurs patentés...bon voilà...ben ...heu...

j'aurai au moins essayé de me positionner, de tenir une "véritable réflexion politique" et je dois avouer que je comprends mieux la vacuité des discours que l'on peut entendre ci et là, des discours pas encore tout à fait décompléxés des fidèles de PPDA et de pernaud...des personnes qui n'ont pas nécessairement le coeur pourri et le mou célinien tristement gris mais qui vivent dans une a-réalité, qui n'ont plus assez de forces pour l'esprit critique, qui ont comme Tristan Bernard une très bonne mémoire: ils oublient tout (si toutefois ils n'ont jamais su un jour).Le mythe Rockfeller fonctionne encore comme s'il n'avait jamais connu de crise...

Mais à ceux-là, il faut parler, à ceux-là, il faut ouvrir les yeux et ne pas attendre qu'ils se prennent la porte en pleine gueule parce ce que ce ne sont pas des pourris...ils ne le méritent pas, ce sont juste des ignorants!!!
je sais bien que dans un bar, pendant une bouffe où en chouille, le ton monte parfois...on est consterné et moi-même je me suis souvent retouvé les pattes sciées par de tels propos...mais il faut garder son calme et relayer à notre échelle les infos que nous pouvons trouver dans les journaux (les sites) dignes de ce nom.

Ce discours, je le retrouve chez les étudiants au concours d'espagnol et là c'est effrayant, il y a quelque chose d'irrémédiable...on peut bien dire qu'ils ont la tête dans le guidon, qu'ils n'ont pas le temps de s'intéresser au monde alentour seulement voilà... au programme on a entre autres tout le mouvement ouvrier du XIXème et XXème siècle et ils n'en tirent aucune leçon (rappelons que ces ânes bâtés seront les profs de nos enfants!!!)
Sarko perd la confiance de l'opinion publique et je me battrais avec toutes les armes dont je dispose pour que ça se généralise!!!

La dérive sémantique que décortique E.Hazan dans "LQR La propagande au quotidien" est un des moyens de l'abrutissement des masses:

"Désormais, il n’y a plus de pauvres mais des gens de condition modeste, plus d’exploités mais des exclus, plus de classes mais des couches sociales."

(Notons que la notion d'"exclus" par rapport à celle d'"exploités" élimine le rapport de force tel qu'il existe dans la réalité, c'est un peu comme s'il n'y avait plus de dominants, de responsables, les exploiteurs n'ont plus dans cette terminologie leur corrollaire...on ne parle pas d'"exclueurs", mais oui, voyons, puisque la lutte des classes n'existe plus...!)

"De modernité à gouvernance en passant par transparence, réforme, crise, croissance ou diversité : la Lingua Quintae Respublicae (LQR) travaille chaque jour dans les journaux, les supermarchés, les transports en commun, les « 20 heures » des grandes chaînes, à la domestication des esprits. Comme par imprégnation lente, la langue du néolibéralisme s’installe : plus elle est parlée, et plus ce qu’elle promeut se produit dans la réalité."

"on ne se méfie jamais assez des mots...et le danger arrive" L.F.Céline

2 commentaires:

Anonyme a dit…

LES SOCIOPATHES AU POUVOIR :
par EHIM http://ehim.over-blog.com

Le psychiatre polonais Andrew Lobaczewski a étudié systématiquement en suivant une démarche scientifique la manière dont, à certaines époques et de manière cyclique, des êtres humains psychologiquement déviants arrivent à infiltrer les structures sociales, économiques et politiques de certaines Sociétés humaines pour s’approprier le pouvoir politique et détourner les richesses de ces Sociétés à leur profit ("Ponérologie politique (Etude de la genèse du mal appliqué à des fins politiques)", Editions Pilule Rouge).
Avec quelques décennies d’avance, le travail de Lobaczewski anticipe clairement la dérive actuelle du capitalisme par la dérégulation du libéralisme économique et nous rappelle que n’importe quel système social peut-être perverti par une minorité lorsque celle-ci s’affranchit des principes humanistes les plus élémentaires.

La communauté de langage entre certains hommes d’Etat au pouvoir actuellement, comme le comportement de certaines entreprises multinationales, devraient mettre la puce à l’oreille de ceux qui ont encore foi dans des idéologies politiques ou des théories économiques qui prétendent apporter des solutions aux problèmes de l’Humanité. Il faut comprendre que, pour certains individus, les idéologies ne sont que des paravents qui leur permettent d’avancer masqués pour manipuler les foules afin d’atteindre des objectifs qui n’ont pour finalité que la satisfaction de leur ego démesuré et leurs appétits les plus prosaïques.

Dans son ouvrage, Lobaczewski expose les résultats du travail de plusieurs chercheurs pendant des décennies pour expliquer comment une minorité de psychopathes (ou, plus exactement, de sociopathes ) peut arriver à gangrener une Société entière pour y imposer ses déviances et faire de celles-ci des principes de gouvernement et de relations sociales.

Il existe en effet, dans n’importe quelle Société humaine, une minorité d’individus, de 3 à 6% selon les spécialistes, porteurs de déviances dues, selon Lobaczewski, soit à leur hérédité, soit à des évènements qui ont gravement perturbé leur développement psychologique au cours de leur enfance ou de leur éducation. D’une manière générale, les spécialistes s’entendent sur le fait que tous ont souffert durant leur jeunesse de carences affectives ou éducatives graves.

La description de ce type d’individus, on la trouve dans un extrait du livre " The sociopath next door " (" Le sociopathe d’à-côté") de Martha Stout, psychologue de Harvard :
" Imaginez – si vous le pouvez – n’avoir absolument aucune conscience morale, aucun sentiment de culpabilité ou de remords quoi que vous fassiez, aucun sens des limites à ne pas franchir et aucune attention pour le bien être des autres, qu’ils vous soient étrangers, qu’ils soient vos amis ou des membres de votre famille. Imaginez n’avoir jamais eu à lutter contre un sentiment de honte, quel que soit le genre d’action égoïste, paresseuse, nuisible, ou immorale que vous ayez accomplie.
Et imaginez que le concept de responsabilité vous soit inconnu, sauf comme un fardeau que les autres semblent accepter sans se poser de questions, comme des imbéciles crédules.
Ajoutez maintenant à cette étrange anomalie la capacité de cacher aux autres que votre conformation psychologique diffère radicalement de la leur. Puisque chacun suppose simplement que la conscience morale est universelle, cacher le fait que vous n’en avez aucune vous sera plutôt facile.
Vos désirs ne sont pas freinés par la culpabilité ou par la honte et vous n’êtes jamais mis en difficulté en raison de votre sang-froid. Votre absence de sentiments est tellement étrangère aux autres, et elle échappe tellement à leur entendement, qu’ils devinent rarement votre état.
Autrement dit, vous n’avez absolument aucune contrainte interne et votre pouvoir de prendre n’importe quelle décision sans être embarrassé par un problème quelconque de conscience n’est même pas décelable par votre entourage.
Vous pouvez faire n’importe quoi et l’avantage que vous avez sur la plupart des gens bridés par leur conscience, peut même être ignoré. "

Pour Jérôme Vermeulen, psychologue, www.lepsychologue.be/psychologie/psychopathe-sociopathe.asp :
« Si son intelligence est médiocre, il fera partie de ces petits malfrats passant une bonne partie de leur temps en prison pour vol, agression, ou meurtre. Sans emploi ou vie sentimentale stable.

S'il est plus intelligent, il pourra survivre sans se faire prendre, parfois dans des situations de semi-marginalité. Je ne peux m'empêcher comme nombre de mes compatriotes, de repenser à Marc Dutroux, véritable prédateur, assassin d'enfant sans aucun état d'âme...

S'il est très intelligent et issu d'un milieu social favorisé par exemple, il sera particulièrement doué pour la dissimulation et l'exploitation des failles du système. Par exemple homme politique ou responsable d'entreprise, il escroquera sans remords, s'enrichira sans scrupule sous des abords a priori respectables, tentera de se "placer" là où il y a de l'argent à se faire et du pouvoir à exercer. Parfois avec beaucoup de réussite ! "

Pour ce qui concerne la France, on voit bien maintenant que, après la destruction du mouvement syndical et des services publics où les syndicats étaient les mieux implantés, l’objectif final a été atteint par la prise de contrôle des médias par les amis des sociopathes au pouvoir. Les forces susceptibles de réagir aux inégalités croissantes sont maintenant neutralisées.
Le rapprochement de la France avec les Etats-Unis, déjà sous contrôle des sociopathes, est un signe parmi d’autres de cette collusion entre les dirigeants appartenant à cette catégorie, tout comme la relégation du Parlement au rang de chambre d’enregistrement, la personnalisation du pouvoir dans les mains d’un hyperactif instable qui décrédibilise la fonction et se crée des obligations personnelles vis-à-vis " d’amis " qui contrôlent l’économie.

Bref, tout a été fait pour que la France soit désormais elle aussi sous le contrôle de cette minorité d’individus insensibles au sort de leurs semblables et seulement préoccupés de leur ego et de leur fortune. On peut dire que la boucle est bouclée, que tous les aménagements que les gens " normaux " avaient obtenus pour mener une vie " normale " dans un pays " normal " sont maintenant menacés. Pour ceux qui sont encore sceptiques, l’avenir devrait leur prouver assez rapidement ce qu’il en est.
Un espoir reste cependant, c’est que, dans son livre, Lobaczewski montre que les sociopathes sont, par essence, incapables de se maintenir au pouvoir à partir du moment où la réalité de leurs objectifs devient évidente à la majorité des gens normaux. Car la résistance qu’ils rencontrent à partir de ce moment-là les oblige, à plus ou moins long terme, soit à renoncer au pouvoir, soit à recourir à la violence, et c’est ce qui, à plus ou moins brève échéance, provoque leur perte.


Il reste donc à attendre un réveil des naïfs et un sursaut de la masse des gens normaux pour espérer voir le début d’un retour à une situation normale dans notre pays, ce qui ne présage en rien du sort du reste du monde auquel nous sommes maintenant assujetti, donc de l’avenir de notre pays sous le règne de la mondialisation gérée par des sociopathes.

quetzal3 a dit…

j'ai déjà eu l'occasion de lire ton article certes un peu long mais intéressant...ça dresse un tableau un peu noir mais je n'aime pas trop cette idée d'attentisme...